Bonjour,
Je m'appelle René Gérard, Charleroi (Belgique) 59 balais et propriétaire d'une "Buse" de 2008, qui m'a donné plein de plaisir. Et qui m'en donnera encore.
Quel rapport avec la KTM, alors ?
Eh bien voilà: récemment, j'ai emmené mon missile chez le garagiste, pour qu'il change mes bourrages de fourche. Vous autres, Français, appelez cela autrement, je crois. Une fois la fourche au sol, le mécano s'est aperçu qu'on lui avait livré des pièces non conformes. C'était un vendredi et il fallait attendre le lundi suivant, pour avoir les bonnes pièces.
Embarrassé, le concessionnaire me dit, qu'il mettait gratuitement un véhicule à ma disposition, jusqu'à ce que ma moto soit réparée.
Je vous raconte pas ma tronche, quand j'ai vu l'apprenti, monter la plaque commerciale du garage, sur une espèce de coléoptère orange et difforme. Moi, qui mesure 1,75 mètre, j'ai demandé, si l'escabeau était fourni de série. Le petiot m'a regardé et m'a dit en souriant: "Monsieur, vous allez aimer" J'étais sacrément en pétard, contre le magasinier, qui s'est gourré dans sa commande de pièces. En plus, il pleuvait à seaux et je jure, que je n'ai jamais posé les fesses sur ce genre de bécane. Je m'attendais au pire.
Au prix d'efforts contorsionnistes, je suis arrivé à me hisser la haut, sur la selle, en m'agrippant à ce guidon démesuré. J'étais content d'avoir mon casque, car je ne voulais pas qu'on me reconnaisse, sur un pareil "bidule". La honte, pensais-je !
Et puis... et puis... Premiers tours de roues, pour sortir de la ville de Namur, position super agréable, engin d'une légèreté exceptionnelle, punch remarquable du moteur (je suis en cartographie: Road). Sortie de la ville, je me dirige vers Charleroi. La poignée droite me titille. J'ouvre un peu... coup de pied au séant, la roue avant se lève, le levier de vitesse est sec, mais précis. je ressens immédiatement cette impression bienfaisante, de maîtriser la machine, alors que je n'avais pas parcouru 10 bornes. Premiers virages, sur route détrempée, je risque, ça passe et bien, même. J'ouvre un peu plus, je m'aperçois que je suis à 160. Qu'est-ce que ça va être sur l'autoroute, qui approche ?
La vingtaine de kilomètres d'autoroute furent parcourus, en moins de temps qu'il ne faut pour l'expliquer. Pas de radar, siouplé Bon Dieu !
Temps pourri, je rentre la bête dans mon garage.
Ce n'est que le lendemain, à la faveur d'une météo plus clémente, que j'ai ressorti l'engin, pour parcourir des routes provinciales et même rurales. J'ai ramené l'engin, gratifié de 600 bornes supplémentaires. L'expérience m'a séduit. Le jeunot avait raison: je suis tombé amoureux de cette bestiole. Je garde évidemment ma Buse mais je compte passer commande, la semaine prochaine, d'une KTM 1190 Adventure, neuve.
Amis motards, bon week end et... prudence.
Je m'appelle René Gérard, Charleroi (Belgique) 59 balais et propriétaire d'une "Buse" de 2008, qui m'a donné plein de plaisir. Et qui m'en donnera encore.
Quel rapport avec la KTM, alors ?
Eh bien voilà: récemment, j'ai emmené mon missile chez le garagiste, pour qu'il change mes bourrages de fourche. Vous autres, Français, appelez cela autrement, je crois. Une fois la fourche au sol, le mécano s'est aperçu qu'on lui avait livré des pièces non conformes. C'était un vendredi et il fallait attendre le lundi suivant, pour avoir les bonnes pièces.
Embarrassé, le concessionnaire me dit, qu'il mettait gratuitement un véhicule à ma disposition, jusqu'à ce que ma moto soit réparée.
Je vous raconte pas ma tronche, quand j'ai vu l'apprenti, monter la plaque commerciale du garage, sur une espèce de coléoptère orange et difforme. Moi, qui mesure 1,75 mètre, j'ai demandé, si l'escabeau était fourni de série. Le petiot m'a regardé et m'a dit en souriant: "Monsieur, vous allez aimer" J'étais sacrément en pétard, contre le magasinier, qui s'est gourré dans sa commande de pièces. En plus, il pleuvait à seaux et je jure, que je n'ai jamais posé les fesses sur ce genre de bécane. Je m'attendais au pire.
Au prix d'efforts contorsionnistes, je suis arrivé à me hisser la haut, sur la selle, en m'agrippant à ce guidon démesuré. J'étais content d'avoir mon casque, car je ne voulais pas qu'on me reconnaisse, sur un pareil "bidule". La honte, pensais-je !
Et puis... et puis... Premiers tours de roues, pour sortir de la ville de Namur, position super agréable, engin d'une légèreté exceptionnelle, punch remarquable du moteur (je suis en cartographie: Road). Sortie de la ville, je me dirige vers Charleroi. La poignée droite me titille. J'ouvre un peu... coup de pied au séant, la roue avant se lève, le levier de vitesse est sec, mais précis. je ressens immédiatement cette impression bienfaisante, de maîtriser la machine, alors que je n'avais pas parcouru 10 bornes. Premiers virages, sur route détrempée, je risque, ça passe et bien, même. J'ouvre un peu plus, je m'aperçois que je suis à 160. Qu'est-ce que ça va être sur l'autoroute, qui approche ?
La vingtaine de kilomètres d'autoroute furent parcourus, en moins de temps qu'il ne faut pour l'expliquer. Pas de radar, siouplé Bon Dieu !
Temps pourri, je rentre la bête dans mon garage.
Ce n'est que le lendemain, à la faveur d'une météo plus clémente, que j'ai ressorti l'engin, pour parcourir des routes provinciales et même rurales. J'ai ramené l'engin, gratifié de 600 bornes supplémentaires. L'expérience m'a séduit. Le jeunot avait raison: je suis tombé amoureux de cette bestiole. Je garde évidemment ma Buse mais je compte passer commande, la semaine prochaine, d'une KTM 1190 Adventure, neuve.
Amis motards, bon week end et... prudence.